Expulsions des sans-papiers en Seine-Maritime

Dernièrement, une personne de nationalité étrangère s’est rendue en Préfecture de Seine-Maritime afin d’engager des démarches pour régulariser sa situation.Lors du rendez-vous, le fonctionnaire de la préfecture, chargé d’étudier son dossier a apparemment consulté le fichier AGEDREF, fichier informatisé de gestion des titres de séjour. Il a alors constaté que cette femme, avait eu une obligation de quitter le territoire.
Il a sans aucun doute saisit ensuite le chef de la section Éloignement, qui lui-même a du saisir la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP).

Cette personne a été arrêtée et conduite au Centre de rétention administrative de Oissel. Deux jours après, elle était expulsée.

Cette histoire semble être maintenant courante dans notre département.Au-delà de ces procédures administratives, les méthodes employées sont réellement insupportables. Ces arrestations dans la Préfecture posent un problème d’humanité. Ce faire arrêter ainsi au sein même d’un service de l’Etat est inadmissible et scandaleux. Comment faire valoir ses droits au séjour si de telles menaces pèsent sur les épaules des sans-papiers ?

Nous vivons décidément dans notre pays, une période noire, faite de craintes, de dénonciations, de non prise en compte des souffrances et des histoires propres à chaque homme et chaque femme vivant sur notre territoire.
La politique du chiffre est la seule motivation de ce gouvernement. Il est évident qu’avec le zèle de certains, l’Etat peut arriver à ses fins.

Les élu-es communistes de Rouen condamnent fermement ces expulsions, demandent un moratoire sur celles-ci, expriment leur solidarité avec tous les bénévoles, militant-es associatifs qui dans une situation difficile tentent de venir en aide aux sans-papiers, en pleine détresse face à cette politique.

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